On a du déplacer la table au bord de la piscine, tout au fond du jardin, là où il y a un peu d'ombre. Les nuits d'été, l'odeur caractéristique. J'aime passer des soirées aux terrasses des cafés, aux soirées plus intimistes dans le jardin. Un bain de foule ou de minuit, les corps humides de sueur ou des gouttes d'eau qui dégoulinent des cheveux. Il y a le silence des nuits même si au loin on peux entendre les cris des enfants qui jouent tard, on est en vacances.Demain ça ne sera pas différent et demain tu me rejoindras.

L'eau est fraiche, il y a cette chaleur.
Tout va bien, on est bien.

J'allais donc écrire quelques mots en plus pour remercier Mademoiselle May, parce que ça lettre, c'était merveilleux. Une infinie douceur, voilà ce que j'ai ressentie. Merci, mille fois.

Accueillir Camille pendant deux jours à la maison, c'était d'une simplicité presque déconcertante (mais surtout extrêmement agréable!). Aller la chercher à la gare, sursauter quand on l'aperçoit, prendre le métro, découvrir le Capitole, s'installer sur la terrasse d'une crêperie (qui fait des crêpes salés, et pas des galettes-et crêpes ça s'écrit avec un accent circonflexe s'il vous plait!-),se revêtir d'un splendide foulard, assister à une générale de la Flûte Enchantée absolument merveilleuse, courir sous la pluie, manger des pizzas, boire un, puis deux, verres pendant un match de foot, rentrer pour la philo du frangin le lendemain matin à 8h, discuter tard dans la nuit, essayer de profiter des quelques rayons du soleil sur les berges, parler aux canards, traverser la ville, la retraverser, virevolter entre les livres, revenir au point de départ.

Tout ça, c'était plus que chouette. Vivement la prochaine fois.