les.autres.choses
Aux temps qui ne s'accordent pas.
Mardi 6 octobre 2009 à 15:57
Mercredi 23 septembre 2009 à 23:49
S’arrêter encore une fois sur tes mots, sur ton nom. Comme fixés dans l’air. Cet étrange sentiment de solitude et d’abandon. Le cœur qui se serre, mais très légèrement, comme si tout ça n’était pas finis. Toi et moi. On ne saura sûrement jamais ce qu’il y a vraiment eu. On ne saura jamais ce que notre histoire attendait de nous. Il y a toi et moi, bloqué dans un monde où on ne cesse de se cogner. Douloureusement. Des kilomètres qui nous sépare, et cette putain de vie qui nous rassemble, inlassablement. J’aurai aimé t’aimer comme il aurait fallut qu’on le fasse. J’aurai aimé être violente, presque. Te secouer, t’obliger a sortir les mots que tu me laissais en pleine nuit. T’obliger a rompre ce qui nous séparait. Cette inconscience. Comment tu fais aujourd’hui, quand tu penses a moi ? Comment tu fais pour écrire ces mots, juste ceux là. Ceux qui laissent interdit les gens. Ceux qui explosent dans ma tête. Tu fais comme si de rien n’étais et tu lâches cette bombe a la vue des autres. Mais il n’y a jamais eu d’autres entre toi et moi, il y a toujours eu que nous, le regard planté et nos silences. J’aurai aimé te plaquer au mur pour te crier que c’est injuste, mais tu le sais déjà. Tu n’as pas changé, tu as beau dire, rien n’a changé. Je ne sais pas si dans trois ans encore, on se cognera aussi fort. Et pourtant quand je regarde ta vie, je me dis que ça ne me concerne pas, ça ne me concerne plus. On a été adolescent, on est devenus adultes, mais rien n’a changé. On a voulu à une époque, changer cette histoire. Mais cette putain de réalité nous ai revenue a la gueule. On étais des amants frustrés de ne pouvoir même pas être ça. On s’haïssait. Et c’est maintenant que je comprends la faible limite entre cette haine, et ce qui nous attends. Cette vie nous rassemble depuis presque plus de dix ans, sans qu’on s’y attende, sans qu’on sache pourquoi.
Tu crois qu’on crèvera ensemble ?
Mercredi 23 septembre 2009 à 13:48
Il partit tête baissé et se retrouva sur le nez. Mais son coeur était encore plus large que les chaussures: on pouvait y mettre les deux pieds. Les gens ne s'en privaient pas. Ils enfilaient son coeur et piétinaient avec.
Comme le petit clown ne voyait pas plus loin que son nez, il remit les grandes chaussures à ses mains pour mieux tâter la vie et ses pieds dans son coeur. Alors il se mit à courir: mais là où il posait les pieds, son coeur s'écrasait, et quand il ouvrait les bras, il perdait ses chaussures.
Il réfléchit, mais les yeux grands ouverts, et perdit son nez."
Samedi 19 septembre 2009 à 16:30
Calixte, il a un prénom, magique*
Et souffler des Je t'Aile* Majuscule.