les.autres.choses
Aux temps qui ne s'accordent pas.
Lundi 12 octobre 2009 à 22:34
Je me rappelle, de mon premier amoureux. Le vrai, auquel je faisais des bisous tout les matins et tout les soirs, et qui me tenais la main, pour aller à la cantine. J'étais en CM2.Il s'appelait Yohann. Il était beau, très beau et il était, évidemment, le meilleur au foot. Je me souviens, que c'est là, où tout à commencé. A la cantine, je ne pouvais pas manger. Il était là, je ne pouvais pas. Alors, j'ai arrêté. Les surveillantes, venaient me voir, me prennaient à part, elles me demandaient ce que j'avais, si je me trouvais trop ronde, si j'étais malade. Je ne répondais pas, j'haussais les épaules, le regard ailleurs. Il était là, je ne pouvais pas. Et pourtant, il était à l'autre bout de la cantine.Il ne me voyait surement pas. Mais je ne pouvais pas.Alors, je ne mangeais plus. L'après midi, en sport, je tombais. Et on me mettais sur le côté. Il était là, je ne pouvais pas. Je me souviens, du matin, où la surveillante a dit à ma maman, que j'avais arrêté de manger. Je me souviens, de son regard triste sur moi. Inquiet. Elle savait, que je la copiais. Elle savait, que ce n'etais que le début. Il était là, je ne pouvais pas.
Alors je suis tombée.
Vendredi 9 octobre 2009 à 22:27
Il y a quelqu'un qui m'a demandé un jour si a chaque fois que je changeais d'amoureux, je changeais d'endroit où écrire. Je ris, de cette vérité. Comme s'il me fallait un nouveau départ, au grès du changement des battements de mon coeur. Je sais maintenant que tu lis, encore, ici. Alors, tu seras heureux de lire que je suis heureuse pour de vrai. En grand, en Majuscule. Mais il y a une chose évidente, il n'y aura jamais d'ici sans toi. Pourquoi, ne t'afficherai-je plus? Je me dis, que, peut être un jour, on se reverras, peut être un jour, dans longtemps, on reliras ça avec un sourire.Avec une nostalgie positive, qui dit, que même si on s'est mis à conjuguer nos temps, ce n'est pas que du mal. Il ya eu tant de bien dans nos sourires. J'ai foi d'espérer, que nos souvenirs ne mourront jamais. Que le regard ira toujours au même endroit, du côté des coeurs. Il y a une chose essentielle dans notre histoire, on ne s'est jamais empoisonnés.
Quentin, je t'Aile Majuscule, à jamais.
Quentin, je t'Aile Majuscule, à jamais.
Mercredi 7 octobre 2009 à 13:32
"Dans mon monde, il n'y aura que des divagations"