les.autres.choses
Aux temps qui ne s'accordent pas.
Mardi 22 décembre 2009 à 1:28
Je comprends pas, exactement, tout ce qui m'arrive, ces temps ci. Ça sent le positif à plein nez, et en tout cas mon banquier est content. Tout ce que je peux vous dire, c'est un immense mur vide m'attends après noël. Ça, et pleins d'autres choses vides, ou déjà pleines, qui vont partir dans leur nouveaux chez eux. On me demande souvent, si ça me fait pas de la peine, quand mes toiles vont ailleurs.Mais tu vas jamais les revoir! Oui. Moi je me dis surtout, que c'est de la place libérée pour d'autres. La seule question qui me travaille, c'est, un jour, ils vont les jeter? J'aimerai, je préfèrerais, que ça finisse au fond d'un grenier, plein de poussière et d'autres saletés, et qu'un jour, un enfant trop curieux, s'étonne de cette chose affreuse que ses grand parents pouvaient accrocher au mur à leur époque. On peux toujours rêver, mais qu'importe, je ne le saurais jamais.
Samedi 19 décembre 2009 à 22:46
Tu vois j'écris même ici, tant tes mots m'ont essoufflés. Il y a des maladies qui vous bouffent le ventre, le tout. Je me souviens encore de cette pièce, étouffante, où elle m'a dit, d'un seul trait. Il n'y a rien à faire. Il faut apprendre à faire, avec. Stabiliser, un peu, mais. Je ne me souviens de ses mots, je me rappelle juste, je n'avais plus d'air, la pièce rétrécissait doucement. les jambes qui tremblaient. Je me souviens de mes mains, posées sur mes genoux. Je me souviens de maman assise à côté, silencieuse. Je n'ai pas pleuré, j'avais juste envie de partir, loin, dans ma tête. Mais peut être cet élan, je suis restée. Je lui ai dis, et maintenant? Elle m'a juste dit, on va s'occuper de vous. mais c'est à vous d'apprendre. Est ce que je comprenais, à cette époque là? Je ne sais plus. Comment on apprends, une maladie? Comment on fais pour vivre avec ses choses qu'on ne maitrisent pas?
C'est lui qui m'a appris, que j'avais gagné.Un peu. Il y a quelques soirs, il m'a dit.Tu sais, on vois bien, quand tout bascule. Mais tu as un recul, une maturité par rapport à ça. Je le regardais sans vraiment comprendre. Puis quand j'ai fais le retour en arrière, quelques mois, un an, ces années. J'ai soupiré, les larmes aux yeux. Je me suis juste relevé, alors que je m'étais perdue. Est ce que c'est ce mot qui a changé ma vie? Je ne sais même plus. C'est peut être juste, associer le tout, dans un seul. Il y a un an, je disais "Un jour, un nom, m'a avoué m'avoir volé ma vie"
Je l'ai reprise.
C'est lui qui m'a appris, que j'avais gagné.Un peu. Il y a quelques soirs, il m'a dit.Tu sais, on vois bien, quand tout bascule. Mais tu as un recul, une maturité par rapport à ça. Je le regardais sans vraiment comprendre. Puis quand j'ai fais le retour en arrière, quelques mois, un an, ces années. J'ai soupiré, les larmes aux yeux. Je me suis juste relevé, alors que je m'étais perdue. Est ce que c'est ce mot qui a changé ma vie? Je ne sais même plus. C'est peut être juste, associer le tout, dans un seul. Il y a un an, je disais "Un jour, un nom, m'a avoué m'avoir volé ma vie"
Je l'ai reprise.
Mercredi 16 décembre 2009 à 0:09
J'ai cette envie de vomir qui ne me quitte plus. Et tout les soirs, quand il arrive le moment où je me dis, là, il faudrait dormir. Le coeur qui bat à mille a l'heure, je tourne, retourne. Rien à faire. Les yeux bien ouverts. Je fixe le plafond que je ne regarde pas. Je me dis, un cachet? Et puis je renonce, de peur d'oublier que j'existe. C'est l'angoisse dans les yeux qui revient, les mains qui tremblent, les mâchoires qui se serrent inlassablement. Je vais bien je leur dis, oubliant presque que je leur plante mes ongles dans la peau. Plus rien ne compte sauf ce qui me ronge, je vomis. J'ai arrêté de tituber depuis bien longtemps, m'accrochant à eux et à leurs rêves, dérisoire. Même sa musique ne m'essoufle plus, je laisse filer le temps, je m'absente. La violence m'emporte, et les lâmes deviennent plus coupantes. Je voudrais haïr le type qui a un jour parlé d'indépendance d'esprit. Je voudrais lui cracher tout mon mépris. Retourne toi et Observe. Laisse au temps le soin de réfléchir. J'ai les yeux injectés de sang, je cache mes mains. J'aurai voulu avoir la force d'être toi, mais finalement, c'est toi qui est faible.
Vendredi 11 décembre 2009 à 15:14
Je n'ai même plus envie d'écrire comment tout s'écroule, d'un coup. Des chemins, il y en aura surement d'autres. Des visages, j'en croiserais des tas. J'espère me souvenir d'eux autant que du tien.