Demain matin, je prends mon envol*
les.autres.choses
Aux temps qui ne s'accordent pas.
Lundi 15 février 2010 à 22:27
A ces heures d'angoisses, à ces cauchemars qui font qu'on se lève plus fatigués qu'on s'est couchés, à ces tremblements de mains, à ces coups de cutters, aux yeux rouges d'avoir trop vomi, à cette honte d'avoir bouffé à crever, à ces mensonges permanents, à ces heures a déambuler dans les rues, à ces fuites permanentes, à ces alcools qu'on a oublié et inversement, à ces médicaments cachés dans la doublure du manteau, à ces peurs incessantes, à ces émotions que trop vomies, aux crises de colère, aux gens qu'on n'a jamais rappelé, aux lèvres en sang, aux ongles plantés dans le creux des mains. A cette putain de violence.
Bonjour, Camille, 22 ans, borderline.
Merde.
Bonjour, Camille, 22 ans, borderline.
Merde.
Lundi 15 février 2010 à 20:00
Tu comprends, il faut que je m'échappe avant le trop de bêtises. Rien qu'un peu au moins, juste pour savoir s'il faut arrêter tout ici. Il n'y a même pas cause à effet. Ce matin, le réveil qui sonne et ton bras qui m'attrape. J'ai souris et en descendant la rue dans le froid, je me suis dis, peut être la dernière fois. J'étais complètement perdue, je n'ai même pas entendu la voiture me klaxonner. Mais c'est l'Artiste qui m'a chopé le bras, mais à quoi tu joues Camille? Et juste à ce moment là je me suis dis ça y est ça recommence tout recommence. J'ai presque dis ah non pas toi,pas encore mais j'ai juste souris en m'excusant. Tu as refais ce que tu fais à chaque fois, ce regard là, droit dans les yeux qui cherche derrière.
Qu'est ce que tu fais dans le coin?
On avais dis, pas de banalités entre nous. On s'était promis.
Puis on a marché jusqu'au métro côte à côté, comme si tout était normal.
Qu'est ce que tu fais dans le coin?
On avais dis, pas de banalités entre nous. On s'était promis.
Puis on a marché jusqu'au métro côte à côté, comme si tout était normal.
Samedi 13 février 2010 à 21:46
Écorchée. S'attacher, se détacher, se poser des questions, courir, revenir en arrière, ne pas savoir, attendre que.
Sourire.
Et se mettre en colère.
Qu'est ce que je fais maintenant?
Sourire.
Et se mettre en colère.
Qu'est ce que je fais maintenant?
Vendredi 5 février 2010 à 23:29
Je n'ai jamais été douée pour les rayons de soleil. Et pourtant, je vais bien, tout va bien. Presque. L'envie de s'enfermer dans soi même revient parfois, violemment. L'envie de taire le regard des autres aussi. Peut être même de vomir de soi même. Il m'a demandé avec un grand sourire quel était mon plat préféré, puis il s'est tu en voyant mon regard paniqué. D'accord d'accord il a soufflé. j'ai baissé les yeux et j'ai souris. Tu sais que je ne me regarde pas dans une glace en entier? Jamais. Je fuis encore cette douleur là. Ce dégout de soi même. Je suis juste au bord de retomber. Même si je vais bien. Justement, par ce que je vais bien? Question souvent posée. Quand il y a le reste, la douleur et la tentation de recommencer sont absentes. J'ai peur, je crois. Même si en apparence je m'en fous.