les.autres.choses

Aux temps qui ne s'accordent pas.

Mercredi 9 juin 2010 à 14:05

J'ai joué la carte de la vérité. Je crois que c'est largement Tant pis pour moi. Tant pis pour tout ce qu'on perds. Mais mes questions, derrière mes mensonges, c'était ça qui était bien moi. Tant pis pour moi, je trainerais mes chaussures vers d'autres chemins.

Lundi 7 juin 2010 à 13:16

Il n'y a plus rien, juste du noir, juste du noir, sans savoir où aller, errer les yeux ouverts ou fermés, juste du noir, son souffle juste à coté, les yeux ouverts, sans plus aucune respiration, errer jusqu'à tomber, les jambes qui ne tiennent plus, l'angoisse permanente, juste du noir tout autour, plus personne vers qui se retourner, garder le cap, se concentrer, ne pas faire de bêtises, juste du noir autour, sans plus un souffle, fuir, fuir, ne pas se retourner, même si tout est juste noir, trembler, ne plus tenir debout, plus aucune larmes, juste l'angoisse et le noir, ne pas s'arrêter, si tu t'arrêtes c'est la fin, même si tout est noir, avancer les yeux fermés, mais tout est noir, absente totale de lumière, ne pas savoir crier à l'aide, juste fuir, n'importe où, arrêter ce silence, juste le noir, je t'en prie viens me chercher.

Mercredi 2 juin 2010 à 18:36

Elle m'avait dit Tu sais Camille, il y a aussi des histoires heureuses dans la vie. Je me souviens, elle m'avait rendu ma copie, mention très bien. C'est beau, mais c'est triste, comme toujours. J'étais étonnée, mais j'avais presque les larmes aux yeux. C'était une histoire de copine de classe disparue sur le chemin de l'école, et de chaise vide juste à côté de moi. C'était des promesses de vie éternelle, et de silence assourdissant. C'était une histoire de crayons échangés sous la table, et de trousse sans poumons.
C'était il y a dix ans, et je me souviens de son regard, de son faible sourire. Je me souviens Camille*.
Dix ans.
Tu es comme figée sur la photo de classe pour toujours.

Mercredi 2 juin 2010 à 16:48

Je ne serai jamais lasse des gares. J'ai beau le dire et le répéter, en rentrant aujourd'hui dans celle qui n'était destinée qu'à ne venir que vers toi, j'étouffe. Même la voix de la femme dans le haut parleur me serre le cœur. Je me suis assise sur un banc, et j'ai regardé passer tout ces trains que je ne prendrais pas. Immédiatement je pense à tout ces moments où je ne suis pas avec toi. Il n'y a même pas de nostalgie. Juste une évidence. Tout ces trains qui ne m'amènent plus vers toi.

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Mercredi 26 mai 2010 à 23:03

J'ai tourné le dos et il est partit*

Finalement, un an après, c'est toujours la même chose qu'on retiens. 

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