Elle m'avait dit Tu sais Camille, il y a aussi des histoires heureuses dans la vie. Je me souviens, elle m'avait rendu ma copie, mention très bien. C'est beau, mais c'est triste, comme toujours. J'étais étonnée, mais j'avais presque les larmes aux yeux. C'était une histoire de copine de classe disparue sur le chemin de l'école, et de chaise vide juste à côté de moi. C'était des promesses de vie éternelle, et de silence assourdissant. C'était une histoire de crayons échangés sous la table, et de trousse sans poumons.
C'était il y a dix ans, et je me souviens de son regard, de son faible sourire. Je me souviens Camille*.
Dix ans.
Tu es comme figée sur la photo de classe pour toujours.
les.autres.choses
Aux temps qui ne s'accordent pas.
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Aux temps qui ne s'accordent pas.
Mercredi 2 juin 2010 à 18:36
Commentaires
Par ClaraChocolat le Mercredi 2 juin 2010 à 21:28
Camiette, Camiette, Camiette. Je peux te serrer dans mes bras ?
Par le Jeudi 3 juin 2010 à 19:48
Les amitiés envolés sont toujours des cicatrices géantes.
Par le Vendredi 4 juin 2010 à 12:02
Oh !
Je n'ai pas envie de commenter cet article, pour ne rien troubler de la profondeur de tes mots.
Alors je te dirai juste "Coeurs".
Je n'ai pas envie de commenter cet article, pour ne rien troubler de la profondeur de tes mots.
Alors je te dirai juste "Coeurs".
Par le Samedi 5 juin 2010 à 21:52
oh, comme tu m'émeut, Camille.
Tu m'évoque ma disparue à moi, ma Morgane. Ah, Morgane... Jamais l'on aurait pu rêver mieux comme meilleure amie. Elle était extraordinaire. Elle construisait des maisons volantes pour playmobils, et elle m'envolait avec pour des mondes encore plus merveilleux que le pays de Peter Pan. Elle avait les plus jolies poupées Corolle de la planète, et de par son imagination débordante, elle les rendait vivantes, les nommait toutes avec les prénoms les plus poétiques qui soient, et leur parlait, s'adressait à elles avec respect, maturité, éloquence. Elle leur parlait comme à des vraies amies. Et elle m'entraînait avec elle dans son fabuleux royaume imaginaire où les jouets nous racontent des histoires.
la dernière fois que je l'ai vue, j'avais 11 ans. Elle est la seule véritable raison pour laquelle je suis sur Facebook. Malheureusement je ne l'ai pas encore retrouvée...
Si jamais tu connais une Morgane Brisson, fais-moi signe ><'
Tu m'évoque ma disparue à moi, ma Morgane. Ah, Morgane... Jamais l'on aurait pu rêver mieux comme meilleure amie. Elle était extraordinaire. Elle construisait des maisons volantes pour playmobils, et elle m'envolait avec pour des mondes encore plus merveilleux que le pays de Peter Pan. Elle avait les plus jolies poupées Corolle de la planète, et de par son imagination débordante, elle les rendait vivantes, les nommait toutes avec les prénoms les plus poétiques qui soient, et leur parlait, s'adressait à elles avec respect, maturité, éloquence. Elle leur parlait comme à des vraies amies. Et elle m'entraînait avec elle dans son fabuleux royaume imaginaire où les jouets nous racontent des histoires.
la dernière fois que je l'ai vue, j'avais 11 ans. Elle est la seule véritable raison pour laquelle je suis sur Facebook. Malheureusement je ne l'ai pas encore retrouvée...
Si jamais tu connais une Morgane Brisson, fais-moi signe ><'
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