Je ne serai jamais lasse des gares. J'ai beau le dire et le répéter, en rentrant aujourd'hui dans celle qui n'était destinée qu'à ne venir que vers toi, j'étouffe. Même la voix de la femme dans le haut parleur me serre le cœur. Je me suis assise sur un banc, et j'ai regardé passer tout ces trains que je ne prendrais pas. Immédiatement je pense à tout ces moments où je ne suis pas avec toi. Il n'y a même pas de nostalgie. Juste une évidence. Tout ces trains qui ne m'amènent plus vers toi.
les.autres.choses
Aux temps qui ne s'accordent pas.
Mercredi 2 juin 2010 à 16:48
Commentaires
Par EMA le Mercredi 2 juin 2010 à 17:31
La douleur de la distance qui ne cesse de nous éloigner est quelques fois trop douce pour qu'on la sente venir et s'émisser dans notre coeur. Et lorsqu'on la ressent enfin comme une épée planter en plein coeur, il est déjà trop tard, tout s'est déjà brisé...
Par Mercredi 2 juin 2010 à 18:41
le ...
Ça pourrait être moi.
Ça pourrait être moi.
Par Jeudi 3 juin 2010 à 13:49
le (Les gares sont des boîtes à souvenirs)
Par Samedi 5 juin 2010 à 21:58
le ces bancs de gares sur lesquels tu t'es assise, je me suis assise dessus. Ces trains qui te sont passés sous le nez, ils sont passés sous le mien aussi. ces hauts parleurs qui t'ont serré le coeur, à presser les voyageurs pour des destinations que tu aimerais rejoindre sans le pouvoir, ils m'ont serré le coeur à moi aussi.
C'est vrai qu'au fond, c'est fichtrement beau, une gare.
C'est vrai qu'au fond, c'est fichtrement beau, une gare.
Par Lundi 7 juin 2010 à 15:42
le Comme je comprends.
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