Il y avait longtemps, que je n'avais plus écouter le vent dans les branches. Je n'ai même plus peur. Ou peut être un tout petit peu. L'air est chaud, les arbres immenses. Je souris malgres moi de ces trois jours entre parenthèses. Allongée,c'est comme une multitude de petit flocon blanc qui tombe du ciel. Il y a à peine les cris des enfants qui rient, des adultes qui appellent un peu plus fort.Je regarde le soleil, les feuilles juste au dessous. Je me retiens de respirer. Je pense à toi, chère D'Ailes.
Le soleil s'est couché. La nuit est noire. A peine les lueurs de la ville au loin. Je grelotte encore mouillée de mon bain dans une grande serviette. Puis, dans l'herbe fraichement coupée, juste à mes pieds, un par terre de toute petites lueurs. Plus je regarde et plus le nombre augmente. Il fait bon, je suis apaisée. Je pense à toi, chère D'Ailes.
les.autres.choses
Aux temps qui ne s'accordent pas.
Lundi 24 mai 2010 à 22:47
Samedi 15 mai 2010 à 21:43
Tu crois qu'un garçon un jour me donneras envie de dégringoler d'un arbre?
Contez moi des histoires heureuses.
Mardi 4 mai 2010 à 18:17
L'eau brulante dégouline sur tout mon corps. Il est deux heures du matin, je l'ai appelé en pleine crise, surement un peu saoule. Il a presque fallut qu'il me force à rentrer, à m'asseoir, à respirer. Il a pris mes mains, m'a ouvert les doigts un à un pour détacher mes ongles des paumes. Il a fait couler l'eau. Pas un seul mot. L'eau brulante dégouline sur tout mon corps et je soupire. La serviette est chaude à la sortie, les draps sont propres. Je m'endors sans un bruit. Le réveil à sonné et je suis restée.
Dimanche 2 mai 2010 à 23:55
Je voudrais bien écrire de belles choses mais plus rien ne me touche. Je vis à l'extérieur de moi même, sans ressort. Il n'y a même plus de brumes permanente, peut être une attente, peut être. Juste un point de vue extérieur, et laisser dérouler les choses. Comme si je ne voulais plus me mêler de ma vie. Sur la pointe des pieds, j'avance juste à côté des rails, je regarde les gens passer à toute allure. Je souris presque. Il y a des fois où je me mets en colère, de fatigue, d'ennui des gens qui ne font pas attention. Et puis il y a aussi le contraire, ceux qui ont de toutes petites attentions, et qui font des sourires majuscules. Qui s'effacent. Les sourires sont pour eux, pour les remercier d'être là. Mais ils s'arrêtent au visage. Plus rien ne va plus loin que les apparences, plus rien. Je perds mes forces, je m'ennuie. C'est comme un grand vide. Mais un vide transparent. Pas la noirceur des angoisses et des nuits les ongles dans les mains non, un vide sans gout, sans saveur, sans rien. Je n'ai plus de forces.
Dimanche 25 avril 2010 à 19:19
La colère. L'amertume. Le mépris. Le besoin d'attention.La rage.
La rage.
On appelle ça comment déjà?
L' Intolérance à la frustration.
Impact maximal pour situation banale.
Aucune échappatoire. Enfermée. Tordue.
La rage.
La rage.
On appelle ça comment déjà?
L' Intolérance à la frustration.
Impact maximal pour situation banale.
Aucune échappatoire. Enfermée. Tordue.
La rage.