Je voudrais bien écrire de belles choses mais plus rien ne me touche. Je vis à l'extérieur de moi même, sans ressort. Il n'y a même plus de brumes permanente, peut être une attente, peut être. Juste un point de vue extérieur, et laisser dérouler les choses. Comme si je ne voulais plus me mêler de ma vie. Sur la pointe des pieds, j'avance juste à côté des rails, je regarde les gens passer à toute allure. Je souris presque. Il y a des fois où je me mets en colère, de fatigue, d'ennui des gens qui ne font pas attention. Et puis il y a aussi le contraire, ceux qui ont de toutes petites attentions, et qui font des sourires majuscules. Qui s'effacent. Les sourires sont pour eux, pour les remercier d'être là. Mais ils s'arrêtent au visage. Plus rien ne va plus loin que les apparences, plus rien. Je perds mes forces, je m'ennuie. C'est comme un grand vide. Mais un vide transparent. Pas la noirceur des angoisses et des nuits les ongles dans les mains non, un vide sans gout, sans saveur, sans rien. Je n'ai plus de forces.
les.autres.choses
Aux temps qui ne s'accordent pas.
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Dimanche 2 mai 2010 à 23:55
Commentaires
Par le Lundi 3 mai 2010 à 5:28
Bingo, ca c'est fait.
Peut etre que la vraie difficulte consiste a se mettre d'accord avec ses addictions, son malheur et la mort, peut etre que c'est la solution miracle. Dans la vie sobre aussi, il y a tout le temps des rechutes. Alors.
Bon, tiens moi au courant de ton moral, et vive nous les toxicows (mon portable a fait ce jeu de mot tout seul, je le jure)
Peut etre que la vraie difficulte consiste a se mettre d'accord avec ses addictions, son malheur et la mort, peut etre que c'est la solution miracle. Dans la vie sobre aussi, il y a tout le temps des rechutes. Alors.
Bon, tiens moi au courant de ton moral, et vive nous les toxicows (mon portable a fait ce jeu de mot tout seul, je le jure)
Par le Mercredi 5 mai 2010 à 18:39
quand tu dis que tu vis à l'extérieur de toi même je pense à la vidéo que pelote a publié il y a quelques temps (tu l'avais vue?)
c'est drôle moi en ce moment j'écris des textes qui racontent comment je suis enfermée à l'intérieur de moi-même.
c'est drôle moi en ce moment j'écris des textes qui racontent comment je suis enfermée à l'intérieur de moi-même.
Par le Mercredi 2 juin 2010 à 18:45
Je lis en ce moment même un livre de Barjavel, "La tempête", qui décrit tellement bien le monde et les hommes, le psychisme oisif des hommes.
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Parfois j'aimerais etre lindsay lohan, me payer une cure et tout recommencer, ca aurait beaucoup plus de sens je crois.