les.autres.choses

Aux temps qui ne s'accordent pas.

Dimanche 3 janvier 2010 à 0:30

2010 Numéro 1.

Soyons honnêtes.

J'attends impatiemment que les médocs fassent effet pour m'endormir. J'attends quelque chose, je m'en rends compte, mais je n'ai toujours pas trouvé quoi. Un après quelque chose. Une poussée en avant. En attendant, je coule, mais assez doucement pour m'en rendre compte. Mes mains sont tellement abimées par moi même, que je n'ose plus me montrer. Je tourne en rond, ma chambre n'est pas en bordel, c'est la vie qui est bordélique autour de moi. Quand je pense au mois qui arrive, je ne vois qu'un entremêlement de jours, rien de concret. Même le calendrier fout le camp. Je ne peux plus foutre un pied devant sans que l'autre veuille aller derrière. On dis que ça bouffe le ventre, moi ça me bouffe tout, le ventre, les jambes, le cou, les bras, tout. Cette nausée permanente me fatigue, je ne dors plus. Je pleure, je me mets en colère. Surtout, je me mets en colère. C'est souvent la colère qui m'amène les pleurs, comme quand on tape les nouveaux nés pour qu'ils respirent. La colère, c'est comme une baffe.

Je me fatigue d'être enfermée dans moi même.

Jeudi 31 décembre 2009 à 17:04

Un jour, je suis sure que je penserai que 2009 m'a sauvé la vie.







 

Lundi 28 décembre 2009 à 14:18

Mes crises de rages, comme ils appellent ça, m'épuisent. Je mets tellement de temps pour m'en remettre que j'en dors toute la journée. Je me couche, et je les entends murmurer, ça recommence. Je ne sais pas, vraiment, si je dois m'en plaindre. Oui, un peu, parce que c'est épuisant, inattendu,  et que ça m'empêche de faire les choses normalement. D'un autre côté les choses sont claires, je ne serai pas ce que je suis, si je n'avais pas ça. Je ne peindrais pas, et j'aurai surement continué mes études d'architecture (oui, mon dieu, c'est horrible n'est ce pas?). Alors à chaque fin de crise, quand ça retombe et que mes jambes seules continuent de trembler,j'éloigne les couteaux,  je me répète les paroles d'un professeur cité sur internet.« Avoir une personnalité borderline n'est pas un drame en soi... car après avoir acquis une bonne conscience de ses vulnérabilités, les traits de personnalité d'hier générateurs de difficultés deviennent des générateurs de potentialités (intelligence émotionnelle, hypersensibilité, passion, authenticité, spontanéité, compassion, etc.). » Même si ça me fait doucement rire, plus j'avance, plus je le comprends. Une maladie qui ne se guérit pas, c'est quelque chose qu'on ne peux jamais comprendre, au delà du pourquoi moi, c'est surtout comment gérer l'ingérable. En vérité, on ne peux pas, il faut juste faire avec, ne pas trop toucher les autres, prendre du recul, et pouvoir dire Là, ça va pas, mais. Oui, c'est épuisant, c'est tomber vraiment bas, en un quart de secondes, et se faire violence pour remonter.

Et sinon, je suis seule pour le nouvel an, quelqu'un m'adopte?

Vendredi 25 décembre 2009 à 17:21



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Oh, et puis, Joyeux Noël,

Mercredi 23 décembre 2009 à 15:21

"Pour la plupart des gens, la naissance des sentiments est un moment précieux, le bonheur venu de nulle part.Pour moi, commencer à aimer l'autre sans savoir si je suis aimée en retour est un moment de réelle souffrance, une mise en danger insupportable.  Si lorsque naissent les sentiments, certains ont le rose qui monte aux joues, moi j'ai le noir qui monte au cœur. Noir de questions et noir de peur. Alors tu dois m'aimer.Tu dois me le dire et me le montrer. Tout le temps, chaque jour. Et ne m'en veux pas, mais il me faudra du temps avant de dire je t'aime"

"Dieu est un pote à moi", Cyril MASSARETTO.

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