les.autres.choses

Aux temps qui ne s'accordent pas.

Dimanche 6 décembre 2009 à 16:51



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Quand, arrivé décembre, les gens s'agglutinent dans les rues toulousaines, je me rend compte, chaque année, combien je peux être d'un snobisme exacerbé. Le regard noir, je marche entre les gens et me dit que putain ils pourraient retourner dans leur campagne, où au moins aller faire leurs courses ailleurs, puisque de toute façon ils font que les magasins de grande chaînes, et qu'il y a les mêmes dans toute les galeries marchandes de France. Je sais, c'est mal. De toute façon, on est tous le beauf de quelqu'un d'autre. Mais je ne peux m'empêcher, de lever les yeux aux ciels, quand j'entends des filles qui dépensent tout leur fric dans un "thee-shirtavecunemarqueàpaillette", alors qu'il y a des jeunes créateurs qui font des trucs extraordinaires, dans les petites boutiques des fond de ruelles. Je deviens une citadine de plus en plus aigrie. Abattez moi.


Et en exclusivité, votre bonheur chez les jumelles.

Aussi, je (re)fais à mon gout, un ancien manteau/cape de maman. La suite bientôt.

Vendredi 4 décembre 2009 à 15:57

Il est monté saluer le public, remercier tout les musiciens et a fini par dire qu'il manquait quelqu'un sur scène, il a levé les yeux vers le fond de la salle, dit Camille vient ici. J'ai du me lever et descendre les marches de la salle en entier, devant cent cinquante personnes qui applaudissaient, pour moi.  La seule chose que je me disais à ce moment là, c'est mon dieu si jamais je tombe. Cent cinquante personnes, mes ex et le musicien. Je ne sais même plus si mon coeur battait très fort et très vite, je ne me souviens plus trop à partir de ce moment là, tellement j'etais stressée/genée d'être là, au milieu de la scène, saluer, remercier. Il a continué à parler de moi, de ma peinture, je sais que je n'écoutais pas du tout. Je n'arrivais pas à capter le regard de papa, de l'autre côté de la salle. Alors, j'ai attendu que ça passe. Et puis on remontant, il a fallu presque deux heures pour que le stress retombe, mais c'est pas grave, j'en ai quand même vendu trois, et eu des tas, des tas, de sourire.

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Jeudi 26 novembre 2009 à 14:01

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Lundi 23 novembre 2009 à 18:44

On a commencé par entendre des bruits au premier étage de la maison. Des disputes, un peu violentes.Du fracas. Olivier à dit C'est étrange, ils rigolent ou pas. Je pensais sincèrement que oui. On a continué à discuter, des cours, de sa thèse. Et puis d'un seul coup ils sont sortis du bâtiment. La dame hurlait ne me massacre pas. L'homme l'a plaqué contre le mur, lui a donné une gifle, violente. Le commissariat elle criait, je vais porter plainte. On ne savais pas quoi faire. On étais, une quinzaine, peut être, à la terrasse du café.On s'est tous regardés. Ils criaient de plus en plus fort. Il ne la lâchait pas. Puis un homme s'est interposé. L'autre lui à répondu de se mêler de ses affaires, que c'était sa femme. Il voulait le frapper lui aussi. Puis un tas d'homme sont sortis des bâtiments aux alentours. Ils lui ont dit se se calmer, de la laisser s'en aller. Mais elle même revenait pour l'insulter. Et ça reprenait. Olivier à fit mine de se lever, je lui ai dis assis toi, il y a des tas de gens, autour, qui le connaisse, en plus. Le monsieur ne s'est pas calmé, mais les autres ont réussis à laisser partir la dame, plus loin. Je ne sais pas si c'était une bonne chose, de dire à Olivier de se rassoir, il avait raison, son geste, c'était le bon.  Mais je me suis dis, qu'il y avait assez de monde comme ça, autour, qu'il ne fallait pas compliquer les choses, en qu'en plus, ils parlaient une langue qu'on ne comprenaient pas, lui et moi. Sauf la dame qui elle criait qu'elle allait porter plainte. Des qu' ils sont partis, beaucoup plus loin, vers l'entrée du métro, on a pris nos affaires, on ne pouvais pas rester là, comme si rien nous avait choqué. Reprendre notre discussion, recommencer à rire.  Alors on a écourté nos retrouvailles. Au café, un peu plus loin, une dame nous arrête et nous demande si ça va. Elle sourit, et dis qu'elle nous souhaite tout sauf ça, à tout les deux, et aussi une vie heureuse. On la remercie et on pars en rigolant, ils n'arrêteront donc jamais, les gens, de nous penser amoureux.

Samedi 21 novembre 2009 à 14:24

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Je l'ai attendu, juste derrière l'abri bus, à cause de la lumière si violente. La nuit était douce. Je souriais interieurement, J'arrive il m'avait dit. Sans me demander une quelconque autorisation. Vers une heure et demi il était là, ça le faisait marrer, d'avoir fait le con comme ça, sur un coup de tête. A quatre heure on s'est dit qu'il fallait mieux lâcher le rhum et nos discussions interminables, je donne des cours demain toute l'après midi. Le reveil tape sur la tête et le rhum, et en sortant un homme me tends un prospectus pour un restaurant, je viens de me lever dis je en rigolant. Et bien, ça fait du bien, de voir des gens heureux comme ça il me reponds. De suite j'ai pensé au vendeur sur la place de Redon, et à cette matinée fraiche de notre première séparation par ces kilomètres. Je me demande si je reverrais un jour ce vendeur aux si jolies paroles.


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