Le verre à la main, c'est dans ce club de Jazz qu'on se sens un peu revivre. Comme le monde en paix.Django, et nous voilà transportés. Il y a là, une foule danse, assise autour de minuscule table. Je suis quasiment fascinée par le chapeau du monsieur de la chaise d'à côté. Quand j'essaye d'observer le contrebassiste, la perspective vient de lui. Le chapeau noir se dessine devant la lumière rouge de la scène, le musicien bouge, mais je ne sais plus si le son me parvient. Elle doit être entrée tellement en moi, que je ne sens plus les points de contact. Le violoniste est à peine caché par un poteau en brique, et des guitaristes, je ne perçoit que le mouvement de leur tête. Qu'importe. Je ne sais pas non plus si je les regarde. Il n'y a plus personne autour. Juste moi, la musique, peut être.

Se reconcillier avec soi même.

Tu l'as fait.Tu as répondu à ma demande.Tu as rattrapé mes pensées et mon sourire, juste au moment ou j'allais partir définitivement. Je ne sais pas comment définir mes larmes. Mais, ce que je souhaite, c'est ton sourire et que tu es le coeur léger. Je ne te retiens pas par la main, mais par mon sourire,qui veille sur toi, comme il le faisait avant. Avant tout. Je veux que tu virevoltes, et que tu tournes sans t'arrêter. Je veux que tu sois heureux. Je veux que tu sois toi, sans te trahir. Avec toutes les erreurs qu'un être humain peut faire. Mais surtout avec tout le bonheur auquel il a droit. J'ai toujours voulu te donner le courage d'être toi, mais tu n'as pas besoin de moi pour le faire. Mes pensées sont tellement entremélées, que mon sourire et mes larmes doivent faire un arc-en-ciel. Je t'Aile Majuscule est la seule chose que je puisse de dire. C'est un peu pareil, sans la main, et des Ailes en plus. Pour voler vers ce que tu souhaites.C'est fou ces amours infinis.
J'ai le coeur qui regonfle.