J'ai envie d'écrire mais pas de vous déprimer. Je crois qu'on ne se rends pas trop compte de ce qui nous tombe dessus. Ni de la réalité des prochains mois. Forcément, se demander sans cesse si on aura la force, le courage de faire face au quotidien. Accepter le moment où il faudra laisser la place à l'autre. Accepter les hauts et les bas, la fatigue, les cours. Je m'appuie beaucoup sur mes ateliers et mes cours de danse, j'y compte pour me ressourcer. Comment je peux savoir si je fais les bonnes choses? Trop, pas assez? Relâcher la pression, penser à soi. Soutenir sans materner. Être optimiste sans irriter. Tout se mélange. Alors que je devrais prendre au jour le jour.
Et puis la peur personnelle aussi. Cette affreuse angoisse de l'abandon. Se sentir inutile, vide, inintéressante. Ne pas avoir la force d'être enthousiaste pour deux. Affronter son repli sur lui même. Toujours la même réponse, prendre au jour le jour.
Je n'ai pas envie que ce blog devienne un carnet de malade.Alors peut être ailleurs, où peut être pas.J'ai besoin d'opinion, sur un peu tout.
les.autres.choses
Aux temps qui ne s'accordent pas.
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Vendredi 24 septembre 2010 à 21:30
Commentaires
Par le Lundi 27 septembre 2010 à 19:01
Si c'est vraiment les derniers moments Camille, la première chose à faire est d'arrêter de regretter. Tu écris l'histoire chaque jour, et cette période deviendra trop vite un souvenir, profite. Même si il reste peu de joies. Tout le monde n'a pas la chance de dire au revoir.
Par le Lundi 27 septembre 2010 à 19:22
Je pense à toi! Tu as besoin d'un carnet de route, pas d'un carnet de malade. C'est plein d'espoir, ça :)
Par le Mardi 28 septembre 2010 à 14:15
Oh Camille, si tu savais comme tes mots résonnent en moi, comme je reconnais ma silhouette à travers tes lignes.
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Tes mots sont beaux, parce qu'ils sont vrais. Ils racontent la douleur et la patience, le dénuement de l'âme. Je te, je vous souhaite beaucoup de courage, et de confiance dans la Vie malgré toutes ces épreuves.